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dimanche 25 novembre 2007

Transfert imminent des prisonniers politiques mapuche vers Temuco

Les proches des prisonniers politiques mapuche en grève de la faim s'attendent au transfert imminent des prisonniers de la prison de Angol vers Temuco où ils pourraient être hospitalisés de force.

Les prisonniers ont déclaré qu'ils refusent de quitter leurs cellules et qu'ils résisteraient à toute tentative de transfert, "avec toute la force qu'il leur reste après 44 jours de grève de la faim".

Leurs familles, les proches et les sympathisants qui campent depuis plusieurs jours à l'entrée de la prison de Angol ont déclaré qu'ils feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour s'interposer à un éventuel transfert des prisonniers. Ils ont également appelé les sympathisants mapuche et non mapuche à se rejoindre à l'entrée de la prison pour s'opposer au transfert et contraindre les autorités à respecter le choix et le droit des prisonniers politiques mapuche de poursuivre leur grève de la faim.

mercredi 21 novembre 2007

Hospitaliser de force les prisonniers politiques Mapuche


Telle serait la décision prise par la direction de la prison de Angol, en acceptant le Recours de protection transmit par la Cour d'appel de Temuco. Cette décision se base sur le rapport réalisé par le médecin de la Direction nationale de gendarmerie qui affirme que la santé des prisonniers entre désormais dans une phase critique. Les 5 prisonniers accusent chacun une baisse de poids de 15 à 20 kilos.
Depuis la prison, ils ont signalé qu'ils n'accepteraient pas d'être transférés dans un centre de soin comme l'a planifié la gendarmerie.
Ils accusent le gouvernement de refuser d'envisager toute sortie politique à la crise, et de faire preuve d'"une attitude insensible et obstinée en continuant à garder le silence sur ce sujet".

Le gouvernement du Chili maintient la ligne dure


Nouvelle brutale répression policière lors de la manifestation de Santiago: 17 femmes, 15 hommes et deux jeunes mineurs ont été arrêtés alors qu'ils manifestaient pacifiquement dans le centre ville. Parmi les personnes arrêtées José Paillal du programme de radio mapuche Wixage Anai et Enrique Antileo de l'organisation Meli Wixan Mapu invité en Europe en 2005 par la Commission des droits humains de l'ONU ou il avait donné ne conférence sur la criminalisation des revendications mapuche. Une dizaine d'autres personnes auraient été détenues plus tard dans la soirée en marge de la manifestation, mais le commissariat de Santiago n'a donné aucune information quant à ces personnes dont on ignore où elles ont été emmenées.
Les organisateurs dénoncent un recours à la force disproportionné et sans motif lors de cette marche à caractère pacifique. Les forces de l'ordre se sont violemment abattus sur les manifestant sans aucune sommation pour dispersé la foule à coup de matraque et de gaz lacrymogènes. Plusieurs personnes blessées, dont une femme brutalisée à l'intérieur d'un fourgon de police.


Guillerma Raiman, une manifestante commente : "A peine avions nous terminé de marché sur le trottoir, sans même avoir occupé la rue, les policiers ont commencé à nous réprimer brutalement et à procéder à beaucoup d'arrestations. Ici on viole systématiquement les droits des gens qui manifestent, ça ressemble à une vraie dictature, c'est incroyable".

samedi 10 novembre 2007

Prisonniers politiques Mapuche en grève de la faim depuis le 10 Octobre

Patricia Troncoso Robles

Condamnée à 10 ans et un jour de prison sous le coup de la Loi anti-terroriste 18.314 pour avoir provoqué l'incendie d'une plantation forestière à vocation industrielle appartenant à l'entreprise forestière Mininco. Cette entreprise s'est portée partie civile dans le procès. L'incendie pour lequel Patricia est accusée n'a fait aucune victime. Elle a toujours clamé son innocence dans cette affaire.
Elle devra aussi verser une amende de 400 000 dollars.
Elle a déjà purgé la moitié de sa peine.


José Huenchunao Mariñan


Condamné à la même sentence pour les mêmes chefs d'inculpation, il est resté dans a clandestinité pendant plus de deux ans jusqu'à son arrestation en mars dernier. Lui aussi clame son innocence dans cette affaire.

Jaime Marileo Saravia

Condamné à 10 ans et un jour de prison sous le coup de la Loi anti-terroriste 18.314 pour incendie d'une plantation forestière. Il a purgé presque la moitié de sa peine et ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés.

Héctor Llaitul Carillanca

Actuellement en prison préventive, il attend d'être jugé pour sa supposée participation à un "attentat incendiaire" ayant détruit un camion de transport de bois en 2006, attentat n'ayant fait aucune victime.

Juan Millalén
Il est condamné à 4 ans et un jour pour infraction à la Loi de sécurité intérieure de l'État pour sa participation à des occupations de terres ancestrales et des incendies de plantations forestières en 1999 et 2001.